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L'impact des zones à faibles émissions (ZFE) sur le stationnement en ville

Les zones à faibles émissions (ZFE) visent à réduire la pollution en restreignant la circulation des véhicules polluants. Elles améliorent ainsi la qualité de l'air dans les grandes villes françaises, mais ont également un impact au niveau des stationnements en ville.

La mise en place des Zones à Faibles Emissions remonte à 2010 avec la loi Grenelle 2. Elles visent à restreindre la circulation des véhicules dans les zones les plus côtoyées de France. Tel est le cas de la métropole de Paris et d'autres grandes villes. Le ministère de la Transition écologique a estimé qu’une meilleure gestion de la circulation automobile dans ces régions aide à atteindre les objectifs fixés par la France en matière de protection de l’environnement. Dans ce cadre, seuls les véhicules disposant d'une vignette crit’Air peuvent entrer et circuler dans ces zones à faibles émissions. Une situation qui améliore significativement la qualité de vie dans les ZFE. Cependant, cette mesure impacte également les stationnements en ville.

Explication des ZFE

Les ZFE ou les zones à faibles émissions sont une mesure appliquée en France depuis plus de 10 ans. Son objectif est d’améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes comme Lyon, Grand Paris, Paris, Rouen et bien d’autres encore. Pour ce faire, les autorités ont imposé une limite de circulation aux véhicules, leur permettant de gérer le niveau de pollution d’une métropole à une autre en France.

Le système repose sur l'utilisation obligatoire de la vignette crit’Air. Seuls les véhicules qui en disposent peuvent circuler librement dans toute la ville. Certains secteurs très fréquentés sont également soumis à des restrictions horaires.

À noter que toutes les voitures n’ont pas droit à la vignette crit'Air. Seuls les véhicules les moins polluants avec une note de 0 à moins de 5 peuvent en bénéficier :

  • 0 pour les véhicules électriques
  • 5 pour les diesels

Le carburant utilisé n’est pas l'unique critère à prendre en compte. L’état des voitures impacte également le niveau de polluants qu’elles peuvent diffuser quand elles sont en état de marche. En effet, l’un des objectifs de la mise en place des zones ZFE est aussi la réduction des particules fines PM2.5 dans l’air.

Il faut noter que l'instauration des ZFE n’est pas typique à la France. En Europe, on totalise plus de 300 zones à faibles émissions. Dans l’Hexagone, 42 agglomérations sont concernées. Ce sont celles qui comptent plus de 150 000 habitants.

Les restrictions pour les véhicules

Même si la mesure a été mise en œuvre en 2015, les restrictions de circulation pour les autos polluantes se sont intensifiées en 2021 en France. En effet, désormais, les véhicules non classés ne sont plus admis dans les zones zfe. Une bonne raison pour inciter les automobilistes à opter pour la mobilité durable. Ainsi, ceux qui ne possèdent pas une vignette crit’Air 5 ou 4 sont désormais soumis aux mêmes règles que les véhicules plus polluants.

Pour la métropole de Grand Paris, par exemple, les bus et les poids lourds ne peuvent plus rouler entre 8 heures et 20 heures du soir. Il en est de même pour les petits utilitaires, les deux-roues et les tricycles du lundi au vendredi.

Par ailleurs, l’utilisation de la vignette crit'Air véhicule va se renforcer de plus belle dans les années à venir. En effet, d'ici à 2030, les autorités envisagent une restriction de la circulation des véhicules crit'Air classes 3 et 2. Cette mesure était initialement prévue pour 2023 dans la Métropole de Grand Paris. Cependant, les autorités l'ont reportée à 2025 avec la loi Climat résilience. Ce délai permettra aux automobilistes de revoir leur taux d’émission de polluants atmosphériques et d'adapter leurs véhicules en conséquence.

La mise en place des zones à faibles émissions se présente donc comme une politique de mobilité orientée vers l'avenir. Avec la prime conversion proposée aux automobilistes, elle doit encourager ces derniers à recourir à des véhicules à faibles émissions. Cela devrait permettre d’améliorer la qualité de l’air dans les grandes métropoles et de mieux protéger l’environnement contre les émissions liées à la mobilité.

ZFE et parkings en ville : Les conséquences

Évidemment, ces restrictions de circulation empêchent les véhicules qui diffusent trop de dioxyde d'azote d’accéder aux places de parking dans les grandes villes. Le non-respect de ces zones à faibles émissions entraîne d’ailleurs une amende de 68 euros pour les véhicules utilitaires légers. Elle sera de 135 euros pour les poids lourds.

Par ailleurs, cette zone de restriction peut pousser certains parkings à augmenter leurs tarifs. Une situation pénalisante pour les véhicules non propres. En face, afin de mieux attirer les voitures hybrides et les électriques, les stationnements leur proposent des prix réduits.

Ceci conduit aussi à un changement de paysage des places de parking. Celles-ci vont davantage s’adresser aux voitures électriques et/ou hybrides. La preuve est là avec l’augmentation des bornes de recharge en tout genre.

La difficulté de trouver des emplacements s’accentuera donc pour les voitures mécaniques classiques. Ce sera le cas à l’intérieur des zones à faibles émissions, mais aussi ailleurs. À part cela, les véhicules propres peuvent aussi prendre les places de stationnement n’importe où.

Les alternatives pour les automobilistes

Se passer des vignettes crit'Air dans les zones à faibles émissions n’est donc pas envisageable. De plus, les mesures de cette loi tendent à se durcir d’année en année, avec des critères de plus en plus stricts. Une réalité à laquelle les automobilistes doivent faire face. Quelles sont alors les alternatives ?

Il est possible de profiter d'une conversion bonus écologique. C’est une prime pouvant aller jusqu'à 12 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion avec de faibles émissions de gaz à effet de serre. Pour en bénéficier, certaines conditions doivent être remplies :

  • Avoir plus de 18 ans
  • Être résident en France
  • Acheter une voiture avec un taux d’émission de CO2 de moins de 50 g/km, correspondant aux véhicules classes crit’Air 1 ou 2.

Les aides seront directement déduites de la facture du propriétaire ou peuvent être versées ultérieurement selon les cas. Grâce à ce changement de véhicule, il est possible de profiter de toutes les places de parking, même dans les ZFE.

Attention toutefois, la restriction de circulation ne se base pas uniquement sur le type de carburant ou la mécanique des voitures. La durée de vie du véhicule impacte également sur son taux d’émission. Ainsi, le passage par un contrôle technique est de mise pour conserver sa vignette. Il est dès lors recommandé d'entretenir sa voiture au fil des années. De cette manière, les vérifications seront simples à réaliser, assurant une circulation libre, même dans les 45 agglomérations zfe de France. 

Si ces conditions de faibles émissions ne sont pas remplies, il faudra se contenter des places de parkings en dehors des zfe. Ce qui peut compliquer l’organisation de ses déplacements.

La mise en place des Zones à Faibles Emissions remonte à 2010 avec la loi Grenelle 2. Elles visent à restreindre la circulation des véhicules dans les zones les plus côtoyées de France. Tel est le cas de la métropole de Paris et d'autres grandes villes. Le ministère de la Transition écologique a estimé qu’une meilleure gestion de la circulation automobile dans ces régions aide à atteindre les objectifs fixés par la France en matière de protection de l’environnement. Dans ce cadre, seuls les véhicules disposant d'une vignette crit’Air peuvent entrer et circuler dans ces zones à faibles émissions. Une situation qui améliore significativement la qualité de vie dans les ZFE. Cependant, cette mesure impacte également les stationnements en ville.

Explication des ZFE

Les ZFE ou les zones à faibles émissions sont une mesure appliquée en France depuis plus de 10 ans. Son objectif est d’améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes comme Lyon, Grand Paris, Paris, Rouen et bien d’autres encore. Pour ce faire, les autorités ont imposé une limite de circulation aux véhicules, leur permettant de gérer le niveau de pollution d’une métropole à une autre en France.

Le système repose sur l'utilisation obligatoire de la vignette crit’Air. Seuls les véhicules qui en disposent peuvent circuler librement dans toute la ville. Certains secteurs très fréquentés sont également soumis à des restrictions horaires.

À noter que toutes les voitures n’ont pas droit à la vignette crit'Air. Seuls les véhicules les moins polluants avec une note de 0 à moins de 5 peuvent en bénéficier :

  • 0 pour les véhicules électriques
  • 5 pour les diesels

Le carburant utilisé n’est pas l'unique critère à prendre en compte. L’état des voitures impacte également le niveau de polluants qu’elles peuvent diffuser quand elles sont en état de marche. En effet, l’un des objectifs de la mise en place des zones ZFE est aussi la réduction des particules fines PM2.5 dans l’air.

Il faut noter que l'instauration des ZFE n’est pas typique à la France. En Europe, on totalise plus de 300 zones à faibles émissions. Dans l’Hexagone, 42 agglomérations sont concernées. Ce sont celles qui comptent plus de 150 000 habitants.

Les restrictions pour les véhicules

Même si la mesure a été mise en œuvre en 2015, les restrictions de circulation pour les autos polluantes se sont intensifiées en 2021 en France. En effet, désormais, les véhicules non classés ne sont plus admis dans les zones zfe. Une bonne raison pour inciter les automobilistes à opter pour la mobilité durable. Ainsi, ceux qui ne possèdent pas une vignette crit’Air 5 ou 4 sont désormais soumis aux mêmes règles que les véhicules plus polluants.

Pour la métropole de Grand Paris, par exemple, les bus et les poids lourds ne peuvent plus rouler entre 8 heures et 20 heures du soir. Il en est de même pour les petits utilitaires, les deux-roues et les tricycles du lundi au vendredi.

Par ailleurs, l’utilisation de la vignette crit'Air véhicule va se renforcer de plus belle dans les années à venir. En effet, d'ici à 2030, les autorités envisagent une restriction de la circulation des véhicules crit'Air classes 3 et 2. Cette mesure était initialement prévue pour 2023 dans la Métropole de Grand Paris. Cependant, les autorités l'ont reportée à 2025 avec la loi Climat résilience. Ce délai permettra aux automobilistes de revoir leur taux d’émission de polluants atmosphériques et d'adapter leurs véhicules en conséquence.

La mise en place des zones à faibles émissions se présente donc comme une politique de mobilité orientée vers l'avenir. Avec la prime conversion proposée aux automobilistes, elle doit encourager ces derniers à recourir à des véhicules à faibles émissions. Cela devrait permettre d’améliorer la qualité de l’air dans les grandes métropoles et de mieux protéger l’environnement contre les émissions liées à la mobilité.

ZFE et parkings en ville : Les conséquences

Évidemment, ces restrictions de circulation empêchent les véhicules qui diffusent trop de dioxyde d'azote d’accéder aux places de parking dans les grandes villes. Le non-respect de ces zones à faibles émissions entraîne d’ailleurs une amende de 68 euros pour les véhicules utilitaires légers. Elle sera de 135 euros pour les poids lourds.

Par ailleurs, cette zone de restriction peut pousser certains parkings à augmenter leurs tarifs. Une situation pénalisante pour les véhicules non propres. En face, afin de mieux attirer les voitures hybrides et les électriques, les stationnements leur proposent des prix réduits.

Ceci conduit aussi à un changement de paysage des places de parking. Celles-ci vont davantage s’adresser aux voitures électriques et/ou hybrides. La preuve est là avec l’augmentation des bornes de recharge en tout genre.

La difficulté de trouver des emplacements s’accentuera donc pour les voitures mécaniques classiques. Ce sera le cas à l’intérieur des zones à faibles émissions, mais aussi ailleurs. À part cela, les véhicules propres peuvent aussi prendre les places de stationnement n’importe où.

Les alternatives pour les automobilistes

Se passer des vignettes crit'Air dans les zones à faibles émissions n’est donc pas envisageable. De plus, les mesures de cette loi tendent à se durcir d’année en année, avec des critères de plus en plus stricts. Une réalité à laquelle les automobilistes doivent faire face. Quelles sont alors les alternatives ?

Il est possible de profiter d'une conversion bonus écologique. C’est une prime pouvant aller jusqu'à 12 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion avec de faibles émissions de gaz à effet de serre. Pour en bénéficier, certaines conditions doivent être remplies :

  • Avoir plus de 18 ans
  • Être résident en France
  • Acheter une voiture avec un taux d’émission de CO2 de moins de 50 g/km, correspondant aux véhicules classes crit’Air 1 ou 2.

Les aides seront directement déduites de la facture du propriétaire ou peuvent être versées ultérieurement selon les cas. Grâce à ce changement de véhicule, il est possible de profiter de toutes les places de parking, même dans les ZFE.

Attention toutefois, la restriction de circulation ne se base pas uniquement sur le type de carburant ou la mécanique des voitures. La durée de vie du véhicule impacte également sur son taux d’émission. Ainsi, le passage par un contrôle technique est de mise pour conserver sa vignette. Il est dès lors recommandé d'entretenir sa voiture au fil des années. De cette manière, les vérifications seront simples à réaliser, assurant une circulation libre, même dans les 45 agglomérations zfe de France. 

Si ces conditions de faibles émissions ne sont pas remplies, il faudra se contenter des places de parkings en dehors des zfe. Ce qui peut compliquer l’organisation de ses déplacements.